Le pèlerinage à Notre-Dame
de Bonne Nouvelle 2025

Un temps fort diocésain ouvert à tous

Ce pèlerinage organisé par la paroisse de Nesles-la-Vallée s’adresse à tous les fidèles du diocèse : familles, enfants, jeunes, adultes, personnes âgées, groupes paroissiaux ou individuels. Chacun peut y trouver sa place. La marche est accessible, le cadre est magnifique, et l’ambiance fraternelle.

Programme de la journée :

• 9h30 précises : départ de la marche depuis l’église d’Hédouville.
• 11h00 : messe solennelle célébrée en plein air, face à la petite chapelle de Frouville.
• À l’issue de la messe, pique-nique fraternel tiré du sac, en toute simplicité.
• 14h30 : Célébration mariale et fin

Histoire du pèlerinage de Notre-Dame de bonne-Nouvelle à Frouville

Blotti au bord de l’une de ces riantes vallées qui font le charme de la région, Frouville situé entre Vexin et Valois, sur la route de l’Isle-Asam à Méru, est connu, non seulement pour son église du XIIe siècle au magnifique clocher, mais encore pour son pèlerinage à la chapelle de Notre Dame de Bonne Nouvelle.

La tradition rapporte que le 25 mars 1560, un jeune berger prénommé Gudin, venait de faire sa première communion. Il n’avait pas pour cela été exempté de conduire son troupeau, alors que ses camarades se retrouvaient l’après-midi à l’église.

Le cœur bien gros à cette pensée, tout en gardant ses bêtes, il priait la Vierge Marie qui lui fit cette réponse : « Je t’apporte une bonne nouvelle : dans trois jours tu seras avec moi dans le paradis où tu jouiras éternellement de Dieu. La mort n’aura pour toi aucune rigueur, je viendrai à ton secours et te conduirai moi-même dans le séjour éternel ».

L’enfant raconta sa vision, le soir en rentrant, et sans avoir été malade, le troisième jour, il mourut comme le lui avait prédit la Mère de Dieu.

La nouvelle se répandit dans toute la contrée. Un siècle plus tard en 1672 devant l’affluence des pèlerins, une chapelle fut construite sous le vocable Notre-Dame qui avait apporté au jeune berger la Bonne Nouvelle ; c’est ainsi que tous les villages voisins, des provinces limitrophes et même de l’Artois et de Calais, les pèlerins virent nombreux.

Aux époques de calamités, de peste, plusieurs paroisses s’obligèrent par vœu à ce pèlerinage auquel quelques-unes sont demeurées fidèles. C’était le lundi de Pentecôte, et ce l’est encore aujourd’hui, que se célébrait la fête principale de Notre-Dame de Bonne Nouvelle.

En 1793, la chapelle fut entièrement pillée, les nombreux ex-voto détruits, l’autel profané et la statue de la Vierge fut traînée devant la porte et brûlée sur des fagots.

La tourmente révolutionnaire passée, le libre exercice du culte rendu, les fidèles reprirent le chemin de la chapelle où fut placée une nouvelle statue en plâtre : elle ne tarda pas à se détériorer et fut remplacée lors de la restauration de la chapelle, en 1845, par celle que l’on vénère encore aujourd’hui. Le Vierge de Bonne Nouvelle attire chaque année un plus grand nombre de fidèles pèlerins qui viennent se recueillir en sa chapelle où s’y rassemble aux jours de fête, spécialement le lundi de Pentecôte, pour demander tout d’abord à Marie, de les conduire plus avant dans la connaissance et l’amour de son divin Fils et de les prendre sous sa maternelle protection avec leurs familles, leurs paroisses et toute cette belle région où personne ne peut oublier : ″Que la Vierge Marie quand elle voulut du ciel descendre en ce pays, c’est Frouville qu’elle choisit″.

Et depuis 1650, elle y répand ses bienfaits, car son intervention auprès de son Fils obtient du ciel les grâces abondantes dont sont comblés les pèlerins de Frouville, afin qu’ils puissent tous annoncer que la Vierge Marie a répondu à leurs prières en étant pour eux, à jamais, Notre-Dame de Bonne Nouvelle.