15 août: fête de l’Assomption
de la Vierge Marie
Le 15 août, les catholiques célèbrent la fête de l’Assomption, l’entrée au ciel et le couronnement de la Vierge Marie. Au cœur de l’été, nous sommes invités à nous rapprocher de Marie.
L’étymologie du mot « assomption » – du latin assumere qui signifie assumer, enlever – souligne l’initiative divine : Marie ne s’élève pas toute seule vers le ciel, c’est Dieu qui fait le choix de l’assumer, corps et âme, en la réunissant à son Fils sans attendre la résurrection finale, tant elle a su s’unir, corps et âme, à Lui dès sa vie terrestre. Marie inaugure le destin ouvert aux Hommes par la résurrection de son Fils.
Au cœur de l’été, nous sommes invités, le 15 août, à nous rapprocher de Marie. Par son assomption, elle nous invite à élever notre regard vers le ciel de toutes nos espérances, à nous élever spirituellement.
Le pèlerinage à Notre-Dame de Pontoise
L’Église catholique du Val-d’Oise est tout particulièrement attaché à la Vierge Marie. Depuis plus de 50 ans, le pèlerinage à Notre-Dame de Pontoise rassemble les catholiques du Val-d’Oise début septembre pour fêter Notre Dame de Pontoise et confier à la Vierge Marie l’année pastorale qui commence. Une tradition qui remonte à 1638, année où la peste accablait Pontoise.
Cette année, le pèlerinage aura lieu le dimanche 7 septembre 2025 après-midi. Parcours jubilaire, vêpres et messe rythmeront ce temps fort incontournable pour démarrer l’année sous le regard de la Vierge Marie. Un moment de grâce, de prière et de joie pour tout le diocèse ! Lire l’article.
Août 2025
Évangile de Jésus Christ
selon saint Luc (LC 1, 39-56)
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
