En ouverture de la célébration, un hommage écrit de Mgr Benoît Bertrand a été lu à l’assemblée. Notre évêque salue en François « un pasteur courageux, proche de ses brebis, attentif aux petits et aux pauvres », et rappel combien son pontificat a marqué l’Église par la simplicité de son style, son attention aux blessés de la vie, et son engagement pour une Église missionnaire et synodale. Il souligne notamment son rôle dans la promotion de l’écologie intégrale et de la fraternité universelle, à travers des textes majeurs comme Evangelii Gaudium, Laudato Si’, Fratelli tutti ou encore Amoris Laetitia. Lire l’hommage de Mgr Benoît Bertrand.

Dans son homélie, le père Thierry Butor a relié la vie du pape François à l’Évangile du grain de blé tombé en terre. « Lui aussi, refusant toutes les gloires humaines, a vécu cette heure de la fécondité dans l’effacement, du rayonnement dans la simplicité, de la lumière dans la croix », a-t-il déclaré. Il a évoqué le témoignage de ce pape « venu des périphéries », qui n’a cessé de rappeler que l’Église devait être « un hôpital de campagne » et non « une douane », qu’elle devait précéder par la tendresse, tendre la main aux exclus, et se laisser transformer par la joie de l’Évangile. Lire l’homélie dans son intégralité.

Au terme de la célébration, tandis que les cloches de la cathédrale sonnaient le glas, la prière s’est intensifiée pour celui qui, jusqu’à la fin, n’a cessé de demander : « Priez pour moi ! ». Un appel que les fidèles du Val-d’Oise ont une nouvelle fois entendu et porté avec ferveur.

« Le pape François nous a quitté, mais son souffle demeure. Il nous laisse en héritage non une institution à défendre, mais un Évangile à vivre » avec courage, humilité et espérance.