Jésus est à l’hôpital

Jean, 86 ans, a été hospitalisé à Pontoise. A l’hôpital il a été heureux de témoigner de Jésus. Récit…

J’ai dû, pour raison de santé, être hospitalisé à Pontoise. Loin d’en être attristé, j’ai essayé plusieurs fois de témoigner de ma foi en Jésus. Il est vrai que j’avais avec moi plusieurs signes extérieurs : livre sur le Pape, livre de méditations inter-religions, mon chapelet. Tout cela permet d’engager parfois des échanges sur la foi au Christ. Il y a aussi le fait de recevoir la communion et de prier dans la chambre.

Un exemple parmi d’autres : mon séjour se situait en plein ramadan. J’ai pu échanger avec une jeune musulmane malade. On a même prié ensemble. Et la personne qui m’apportait Jésus est entrée à ce moment. Nous avons donc continué la prière tous les trois. J’ai pu aussi échanger et prier avec une religieuse, malade elle aussi. J’ai échangé sur Dieu avec un jeune musulman qui n’avait pas le moral.

J’ai échangé sur Dieu avec un jeune musulman qui n’avait pas le moral…

Un autre jour, une infirmière à qui je parlais de la foi m’a répondu : « J’ai Jésus dans mon cœur ». Avec une autre infirmière, j’ai échangé sur mon livre de méditations. Une aide soignante, à qui j’avais demandé des gâteaux secs, me les a offerts.

Pour conclure, je pense qu’un chrétien peut et doit témoigner de sa foi, sans pour autant penser au prosélytisme. Cela embellit le séjour en hôpital et c’est un témoignage dont le monde a bien besoin.

Un grand merci à Marie-Claude, aumônier à l’hôpital et au personnel très dévoué. De retour chez moi, je continue à être en lien avec beaucoup de monde : en effet, dans notre quartier, nous avons créé une association. Nous nous connaissons tous, et on se rend service les uns les autres. Une voisine vient me chercher pour les courses, une autre m’apporte la communion le dimanche. Quand il ne pleut pas, je vais me promener et m’arrête ici ou là discuter avec les uns et les autres, admirer les peintures de Régine… Nous avons une vraie vie de village et la messe, chez nous, elle est vraiment vécue parce qu’on vit en vraie proximité.

Pour moi, c’est une vraie grâce.

Jean
Novembre 2013

 
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Pastorale de la Santé
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« J’étais malade et vous m’avez visité. » (Mt 26, 36)

L’aumônerie des hôpitaux est au service des malades et des souffrants et se vit comme présence d’Église, allant fraternellement vers  l’autre et veillant au respect de sa personne et de sa dignité.


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