Chanter la foi : le Credo

Nous ne redirons jamais assez l’importance du chant pour édifier, fortifier la foi et l’inscrire dans le cœur des croyants. À l’occasion des 1700 ans du concile de Nicée, redécouvrons le Credo en musique, entre tradition et modernité.

Nous ne redirons jamais assez l’importance du chant pour édifier, fortifier la foi et l’inscrire dans le cœur des croyants. Déjà au IVe siècle, Ambroise de Milan s’était mis à écrire des hymnes car, disait-il, « qu’y a-t-il en effet de plus puissant que la confession de la Trinité, quotidiennement célébrée par la bouche du peuple saint ? » Le chant soutient la mémoire et donc la transmission.

En cette année jubilaire nous fêtons le 1700e anniversaire du concile de Nicée. Celui-ci fut convoqué par l’empereur Constantin en 325 pour répondre à la crise arienne ( du nom d’Arius, prêtre d’Alexandrie, qui affirmait que Jésus n’était pas Dieu). Les Pères du concile élaborèrent un Symbole où ils confessèrent la divinité du Christ en affirmant « Il est Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré non pas créé, consubstantiel au Père. ». La nouvelle traduction du Missel Romain a réintroduit ce mot de « consubstantiel » (le Fils est une seule et même substance avec le Père). En 381, le concile de Constantinople compléta le Symbole de Nicée par l’article sur le Saint-Esprit. 

Pourquoi ne pas essayer de prendre une version musicale ?

Il y a la version grégorienne du Credo III, qui doit encore être dans les oreilles de quelques uns, et qui pourrait être pris de temps en temps pour le garder dans la mémoire ecclésiale.

Traduit en français, le Credo dit de Nicée-Constantinople n’est pas un texte facile à mettre en musique ; le Symbole des apôtres le serait davantage. Nous vous recommandons deux versions :

Pour les partitions, nous vous les transmettrons sur demande.

Janvier 2025

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